Cette semaine deux grandes entreprises françaises sont éclaboussées par le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La justice française a maintenu les mises en examen depuis 2008 du cimetier Lafarge en Syrie pour financement du terrorisme dont Daech, pour »violation d’un embargo » et « mise en danger de la vie » d’anciens salariés de son usine de Jalabiya. La justice annule en revanche les poursuites pour « complicité de crimes contre l’humanité. En Indonésie un ancien cadre d’Alstom est déclaré coupable de corruption et de blanchiment d’argent. On ne peut qu’être étonné de retrouver aux bancs des accusés deux grandes entreprises emblématiques. Aux rangs de mauvais éléves, nous retrouvons cette semaine Panama qui essaye de redorer son image après l’épisode des panama papers. L’Etat de Panama vient d’obtenir une note de bas de tableau par le Forum Mondial pour la Transparence et l’Echange de renseignements à des fins fiscales. Cette instance de 158 Etats membres adossée à L’OCDE a pour mission de faire reculer la fraude fiscale et le blanchiment d’argent.
Pas très loin de nous et dans l’univers de nos enfants, différents articles soulignent l’urgence de la question des jeux vidéos. Cet univers virtuel est un véritable eldorado pour le blanchiment d’argent. A quand une réglementation pour couper définitivement une manne financière pour les réseaux terroristes envisagée comme un jeu d’enfant ?