ACPR et lutte anti blanchiment

Au moment où Dominique Laboureix est nommé à la tête de l’ACPR, le superviseur alerte sur les insuffisances et les manquements aux contrôles en matière de lutte anti blanchiment et lutte contre le financement du terrorisme. Le contrôle des filiales étrangères des banques françaises est encore insuffisant. A l’étranger la déclaration d’une filiale de banque française ne donne pas forcément lieu à une enquête. Dans les manquements il y a aussi les controles courants comme la recherche des bénéficiaires finaux et la vigilance accordée PPE (Personnes Politiquement Exposées.).
C’est dans ce contexte qu’on a vu ces dernières semaines l’AMF infliger 3 millions d’euros à deux filiales de Natixis pour insuffisances relatives à l’information communiquée aux porteurs. Ainsi qu’a la gestion des conflits d’interêts. Selon l’ACPR, la supervision centrale des établissements est insuffisante, faute de moyens.
Aux Pays Bas après la lourde amende d’ING en septembre 2018 de 775 millions d’euros, c’est ABN Amro qui est visé par une enquête pour blanchiment d’argent et financement du terrorisme. La banque a été mise en garde par la banque centrale des Pays Bas au mois d’Aout dernier. L’établissement bancaire néerlandais n’a pas signalé des transactions suspectes et n’a pas suffisamment surveillé ses clients.

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https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/abn-amro-visee-par-une-enquete-pour-blanchiment-d-argent-1873959.php