Quinze pays envisagent de mettre en place un système de surveillance des transactions en crypto-monnaies aux côtés du Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), indique un rapport publié vendredi.
Selon le Nikkei Asian Review l’objectif est d’endiguer les mouvements de fonds à des fins illicites, comme le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en recueillant et en partageant les données relatives aux transactions ainsi que les renseignements personnels des utilisateurs de crypto-monnaies.
Le GAFI (l’organisme international de lutte contre le blanchiment d’argent) gérerait le projet qui devrait être finalisé d’ici l’année prochaine et être opérationnel dans plusieurs années. Les 15 nations y compris les membres du G7, l’Australie et Singapour développeraient le système, selon le Nikkei.
En juin, le GAFI a publié des normes sur la réglementation des cryptos, établissant que ses 30 pays membres devraient établir des règles pour les fournisseurs de ces services monétaires. Ils doivent notamment surveiller et signaler les transactions suspectes et partager les données sur les utilisateurs de cryptos avec d’autres plateformes.
Le groupe de pays du G7 ont également averti en juillet que les cryptos comme le Libra de Facebook constituent une menace pour la stabilité financière mondiale et que des règles et normes « les plus exigeantes » sont nécessaires pour minimiser l’utilisation des devises numériques dans le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Le mois dernier, Le GAFI aurait également autorisé le Japon à diriger la création d’un réseau international de paiement en cryptos similaire au réseau bancaire SWIFT, également destiné à enrayer le blanchiment d’argent.